Le bouquet de la mariée

Le mariage, bien qu’il soit envahi d’une vague de modernité, est aussi rempli de traditions parmi lesquelles le bouquet de la mariée semble être un indispensable.

Qu’il soit classique, champêtre ou même composé de fleurs en papier, il aborde les bras de nombreuses mariées. En effet, il permet souvent d’occuper les mains de cette dernière lorsqu’elle remonte l’allée qui la mène à son cher et tendre !

Derrière ce côté « pratique » de notre joli bouquet des temps modernes, est présente toute une histoire qui a traversé le temps. Car en effet, à son origine, le bouquet de la mariée avait bel et bien, comme aujourd’hui, un côté utilitaire.

Dès l’Antiquité, les mariées s’ornaient d’un bouquet composé d’herbes aromatiques pour chasser les mauvais esprits le jour de leur mariage. Le bouquet avait alors un rôle protecteur de la nouvelle union.

Puis au siècle des Lumières, le bouquet de la mariée était fait de fleurs d’oranger notamment pour leur agréable parfum et son but premier était alors de camoufler les odeurs corporelles puisque l’hygiène n’était pas forcément de rigueur à cette époque.

La tradition voulait que les jeunes mariés offrent aux Dieux ce merveilleux bouquet une fois la cérémonie terminée afin que ceux-ci protègent leur mariage.

Au fil du temps, une nouvelle tradition est née autour du bouquet de la mariée : celui de le lancer après la cérémonie passée. Ainsi, la première femme célibataire qui s’en emparera se mariera dans l’année. Le lancer de bouquet, toujours en vogue à notre époque, commence cependant à être concurrencé par l’alternative du « ruban ». Il s’agit de rubans à tirer ou à découper selon le même principe : il faut accrocher des rubans autour du bouquet et demander aux femmes célibataires de faire une ronde autour de la mariée. Elles devront tourner autour du bouquet pendant que la mariée découpe ou tire les rubans jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un : celui de l’heureuse élue, qui remportera le bouquet. Ce jeu des rubans à l’avantage de ne pas abimer le bouquet de la mariée qui souhaiterait le conserver.

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